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L'ECOUTE INTERIEURE

L'écoute intérieure est l'opposée de ce qu'on peut appeler l'égocentrisme. C'est au contraire prendre le temps de ralentir pour clarifier ce qui se passe en soi. C'est créer de la cohérence entre le vécu intérieur et le vécu extérieur. C'est mettre de la conscience pour faire un pont et créer les conditions d'harmonie. C'est une intention, une visée, et non un résultat assuré.



Pour commencer, nous pouvons nous poser la question sur ce qui attire le plus notre attention au quotidien ? Ou plutôt, sur quoi nous choisissons de porter notre attention en général ?


Si c'est plutôt vers l'extérieur, est-ce que c'est sur ce que pensent les autres ? Sur ce que veulent les autres ? Sur ce que disent les autres ? Et ces autres, ce sont les proches, la famille, les collègues, les ami.es, des connaissances, ou des inconnus ? Est-ce que c'est sur des tâches à réaliser ? Sur le programme de l'heure d'après ou de demain ?


Ou est-ce que l'attention est davantage tournée vers ce que nous entendons , voyons, touchons, sentons, et ce que ça nous procure en terme de ressentis et de perceptions ?


La balance penche plutôt de quel côté, et à quel moment, dans quelles circonstances ?



L'attention tournée vers soi n'annihile pas l'existence de l'extérieur et des autres, et ne conditionne pas l'action sur ce qui émane de soi uniquement.


Découvrir la puissance de l'attention


Cela signifie plutôt que nous cultivons ici notre capacité à être avec ce que nous ressentons sans aller ailleurs.


C'est une manière de diminuer les jugements et la dévalorisation, et donc sortir de la morale et des conditionnements.

C'est apprendre à être avec l'agréable comme le désagréable.

C'est saisir l'opportunité d'une meilleure compréhension de soi, des autres et de l'environnement.

C'est éviter la culpabilité des "Je suis trop" ou "Je ne suis pas assez".

C'est saisir notre complexité d'humain et de toutes ces parts qui nous composent.

C'est comprendre que nous n'avons aucune maîtrise de ce qui se vit en nous, sinon celle de cultiver notre capacité à être conscient de ce qui se vit en nous.

C'est développer notre capacité à porter notre attention sur ce qui nous nourrit.

C'est savoir découvrir la beauté de notre vulnérabilité.




Là est notre liberté.

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